Performance équestre : Les exigences physiques :
En tant que sport, l’équitation, pour être pratiquée correctement, nécessite une bonne conscience corporelle.
Il est important d’avoir une bonne perception de soi sur le plan physique afin de pouvoir réaliser avec précision, les gestes techniques permettant une bonne performance équestre.
L’amplitude des mouvements du cavalier est faible, pour autant il doit combiner un tonus musculaire important et une souplesse dans l’action.
Il se sert de l’intégralité de son corps pour communiquer avec son cheval.
Le cavalier doit maîtriser la gestion de son poids du corps, de son équilibre afin d’éviter de donner malencontreusement les mauvaises indications au cheval.
Il doit pouvoir contracter certains muscles et les relâcher rapidement. L’équitation exige que celui qui la pratique soit réactif et endurant.
Performance équestre : les exigences mentales
Quelle que soit la discipline qu’il choisit, le cavalier (ou meneur) doit avoir une bonne maîtrise mentale.
Qu’il s’agisse d’enchaîner des courbes, de gérer l’équilibre de son cheval, de franchir des obstacles ou de dérouler une reprise de dressage, cela exige :
- De la mémorisation
- De la discipline
- De la rigueur
- De la prise de décision rapide
- De l’adaptabilité
- De la constance
- De la précision
- Un vue d’ensemble
Aussi, ce sport est également cérébral. Il est important de comprendre certains échecs pour adapter sa pratique. Il est important également de connaitre son propre fonctionnement psychologique et celui de sa monture.
Performance équestre : les exigences émotionnelles :
Le cavalier est souvent soumis à des émotions de différentes natures.
Celles qui sont le plus nocives sont :
- La colère
- La frustration
- La pression liée à la compétition
- La peur
Ajoutons à cela, parfois, le sentiment d’impuissance ou le complexe d’infériorité par rapport à d’autres compétiteurs plus aguerris ou ayant des chevaux plus performants.
La mauvaise gestion de ces différentes émotions entraînent de erreurs.
En effet, l’émotion a toujours une conséquence physique (sensation) et comportementale (crispation ou ralentissement des réflexes donc baisse de la réactivité).
Trop en proie à ses émotions limitantes, alors le cavalier peut facilement perdre confiance en lui.
Le manque de confiance en soi de la part de celui qui le guide peut également perturber le cheval qui a besoin de sentir qu’il est entre de bonnes mains.
Il a besoin d’être sûr que son “leader” sait ce qu’il fait et quand le doute plane, il est lui même en insécurité. Son réflexe de fuite risque alors d’être activé.
En quoi la sophrologie est une aide à tous ces niveaux d’exigence de la pratique ?
La sophrologie s’appuie sur 4 principes de base.
Le premier étant l’intégration du schéma corporel, elle est tout à fait intéressante pour développer la conscience corporelle nécessaire en équitation.
Elle permet de se mettre à l’écoute de soi et de ses ressentis. En connaissant mieux son corps, le cavalier développe son acuité sensorielle et peut, par extension être plus à l’écoute de son cheval. (mieux ressentir le début d’une résistance afin de la neutraliser, adapter son attitude pour conserver l’équilibre du cheval etc…)
Elle permet de travailler sur la maîtrise de soi, quand certaines parties du corps nécessitent d’être toniques et d’autres relâchées.
Sur le plan mental, elle aide à garder l’esprit clair, à mettre son focus sur les détails, tout en conservant une vision d’ensemble de la situation. Il s’agit du deuxième principe qu’on appelle principe de réalité objective.
Une meilleure gestion corporelle et une meilleure discipline mentale ont pour effet de limiter l’intrusion des émotions négatives. Toutefois, si celles-ci se présentent malgré tout, certains exercices de respiration faciliteront leur gestion.
Grâce aux techniques de visualisation, le cavalier mémorise mieux ses enchainements ( de figures, d’obstacle ou d’itinéraire). Cela lui permet d’anticiper dans la gestion de la vitesse, de l’équilibre et de la direction de son cheval.
Il est donc prêt à agir en conscience et à bon escient. Cela fait référence au 3ème principe que l’on nomme principe d’action positive.
Il s’agit, entre autre, de faire l’action juste au moment juste, ce qui n’est pas sans rappeler également le 4ème principe, qui est le principe d’adaptabilité.
En effet, le cavalier, mieux préparé, plus prompt à des réactions adaptées à chaque situation, développe également sa réactivité et peut plus facilement s’adapter à l’imprévu.
Pour résumé, un cavalier qui pratique la sophrologie pour améliorer sa performance équestre :
- A une meilleure connaissance de son corps et l’utilise au mieux pour communiquer avec son cheval
- Reste focalisé sur ses objectifs tout en s’adaptant aux contraintes du terrain et de l’environnement
- Se connecte à des émotions positives pour favoriser la mise en place de l’état de grâce si cher aux sportifs de tous poils
- Renforce sa confiance en soi, et par extension, son estime de soi
- Et, cerise sur le gâteau, il développe une relation saine et plus subtil avec son cheval
Vous l’aurez compris, la sophrologie est une alliée non négligeable de la recherche de performance en équitation.
A compétences égales, c’est souvent la préparation mentale qui fait la différence. La sophrologie, en aidant à une meilleure maitrise de soi, facilite la meilleure maîtrise de sa monture.
De plus, le sophrologue aide également le cavalier à gérer les contre-performances afin de ne pas en faire un point de cristallisation. Au contraire, il invite le sujet à les utiliser pour les transformer en levier de sa performance.
Pour toute demande de renseignements complémentaires ou si vous avez envie de pratiquer cette discipline dans le but d’améliorer votre performance équestre, alors contactez moi au 06.64.66.03.37 ou par mail sur accorsophro@gmail.com.